Sur son grand bateau-école, l'enfant du marinier A quitté les péniches pour un gros cuirassé A quitté les canaux, les écluses, les cours d'eau Pour les mers agitées où le sel brûle sa peau Pour les mers agitées où le sel brûle sa peau Mais l'accordéon, ce vieux naufrageur Promène en douceur son souffle au coeur Mais l'accordéon, ce vieux naufrageur Promène en chansons son souffle au coeur Pour voir des mers nouvelles, pour voir le monde entier Pour voir les demoiselles dont parlent les officiers Pour voir les grands hôtels, ou du moins leurs entrées Pour voir des mers si belles qu'on croirait les rêver Pour voir des mers si belles qu'on croirait les rêver Mais l'accordéon, ce vieux naufrageur Promène en douceur son souffle au coeur Mais l'accordéon, ce vieux naufrageur Promène en chansons son souffle au coeur Sur les mers de l'Asie, ses désirs insoumis Ont des couleurs d'opium et de Shanghaï Lady Mais tout près des machines, quand il s'endort la nuit Il rêve de péniches et de sa Picardie Il rêve de péniches et de sa Picardie Mais l'accordéon, ce vieux naufrageur Promène en douceur son souffle au coeur Mais l'accordéon, ce vieux naufrageur Promène en chansons son souffle au coeur Mais l'accordéon, ce vieux naufrageur Promène en douceur son souffle au coeur Mais l'accordéon, ce vieux naufrageur Promène en chansons son souffle au coeur Mais l'accordéon, ce vieux naufrageur Promène en douceur son souffle au coeur Mais l'accordéon, ce vieux naufrageur Promène en chansons son souffle au coeur