Paroles de CONSTANT FORTIN 1° Couplet C'était un très gentil ménage, Possédant un bébé charmant, Les parents avaient bon courage, Et chacun travaillait gaiment. Lorsque rentrait la jeune mère, Ayant quitté son atelier On entendait sa voix légère Chanter en montant l'escalier. Tendant les bras, l'âme joyeuse L'enfant s'écriait toute heureuse: Refrain C'est La voix de maman, C'est la chanson qu'elle aime, Nul ne peut qu'elle-même Chanter si gentiment; Cette musique étrange Et ce refrain charmant Comme un chant de mésange, C'est La voix de maman! Refrain Il n'est pas de bonheur qui dure Un jour la mère s'alita, Mais la vaillante créature A l'enfant cachait son état; Pourtant, le soir dans sa chambrette, Priant, avant de s'endormir, Qu'elle était triste la pauvrette, Entendant sa maman gémir. Pleurant tout bas, l'âme en détresse L'enfant disait avec tristesse: Refrain C'est La voix de maman Chère maman que j'aime Que je voudrais moi-même Endurer ton tourment, Dieu permettra l'échange, Je l'implore ardemment; Oh! cette plainte étrange, C'est La voix de maman! 3° couplet Bientôt l'enfant n'eut plus de mère Longtemps son chagrin fut profond, On essayait de la distraire, Mais l'ennui pâlissait son front. Son père alors fit mettre en place Cet appareil mystérieux Qui transmet à travers l'espace Les airs les plus mélodieux. Or un beau soir du haut des nues Descendit la chanson connue. Refrain C'est La voix de maman, C'est la chanson qu'elle aime, Nul ne peut, qu'elle-même Chanter si gentiment; Ces musiques étranges Qui, dans le firmament, Semblent venir des anges, C'est La voix de maman!