Version Femme Si je pouvais n'avoir plus d'yeux Ne plus voir les tiens qui m'attirent Je crois que cela vaudrait mieux Je souffrirais moins le martyre Ah! Tes yeux, il me faut les voir Me regarder plein de tendresse Lorsque je sais qu'avant le soir Ils verront une autre maîtresse Si je pouvais n'avoir plus d'yeux Ne plus voir tes lèvres sourire Leurs mensonges qui sont pieux Me sont des supplices le pire Ne plus voir où se sont posés Les baisers des amours vénales Dont tu te plais à te griser En d'écœurantes saturnales Ne plus voir ta beauté de mâle Tes airs de vainqueur merveilleux Et ton front si pur et si pâle C'est par tout ça que tu m'as plu Par ça que tu m'as captivée Et si je ne te voyais plus Je crois que je serais sauvée Si je pouvais n'avoir plus d'yeux Je ne serais plus sous ton charme Qui m'est doux et m'est odieux Et m'a fait verser tant de larmes Je sais trop qu'on ne peut te voir Sans tout de suite être ta proie Et qu'orgueilleux de ton pouvoir Les coeurs que tu prends, tu les broies Si je pouvais n'avoir plus d'yeux Autour de toi je pourrais vivre Sans voir quand tu deviendrais vieux Sur tes cheveux tomber le givre Et je m'en irais au tombeau Gardant l'illusion charmante Que tu fus toujours jeune et beau Et que je fus ta seule amante Version Homme Si je pouvais n'avoir plus d'yeux Ne plus voir les tiens qui m'attirent Je crois que cela vaudrait mieux Je souffrirais moins le martyre Ah! Tes yeux, il me faut les voir Me regarder plein de tendresse Lorsque je sais qu'avant le soir A d'autres iront leurs caresses Si je pouvais n'avoir plus d'yeux Ne plus voir tes lèvres sourire Leurs mensonges qui sont pieux Me sont des supplices le pire Ne plus voir où se sont posés Les baisers des amours vénales Dont tu te plais à te griser En d'écœurantes saturnades Si je pouvais n'avoir plus d'yeux Ne plus voir combien tu es belle Ni que ton cœur est gracieux A ne point trouver de rebelle C'est tout ça qui m'a captivé Alors si j'en perdais l'image Je crois que je serais sauvé Et que je deviendrais plus sage Si je pouvais n'avoir plus d'yeux Je ne serais plus sous ton charme Qui m'est doux et m'est odieux Et m'a fait verser tant de larmes Je sais trop qu'on ne peux te voir Sans tout de suite être ta proie Qu'orguelleuse de ton pouvoir Les cœurs que tu prends, tu les broies Si je pouvais n'avoir plus d'yeux Autour de toi je pourrais vivre Sans voir, quand je deviendrais vieux, Sur tes cheveux tomber le givre Et je mourrais bien doucement Gardant la croyance éternelle Que je fus ton unique amant Que tu fus toujours jeune et belle