Là-bas, dominant les campagnes, Il est sur la montagne, Le coin où j'ai grandi, Pour moi, c'est le plus beau du monde, Et je chante à la ronde, Le ciel de mon pays. Ce chant, que m'ont appris les menottés, J'allais, le répétant par les sentiers, Il dit qu'on peut quitter peut-être, Le ciel qui vous vit naître, On ne l'oublie jamais. Un jour, comme d'autres sans doute, Je partis sur la route, Que borde les rochers. J'ai cru chanter d'autres merveilles, Mais dans mon coeur s'éveille, Le chant de mon clocher.