Je te laisse Paris les trottoirs les fantomes La chambre ou je t'écris les oiseaux ruisselants Les silences de Mozart quelques pages du grand Meaulnes Et nos levres gercées dans les yeux d'un enfant Je te laisse à la nuit aux brouillard de la seine A ce pont mirabeau ou se noient les amants Aux chagrins endormis au soleil qui se traine A la folie d'aimer qui meurt avec le temps Je me souviens de tout je me souviens de toi Je me souviens de nous sur des plages orphelines L'écho de l'océan dans le son de ta voix Qui me disait tout bas des paroles enfantines Je te laisse aux moissons aux jardins de novembre Aux sourires de ce chien qui nous aimaient je crois A l'absolue chansons que je voulais t'apprendre Avec des mots de rien surtout ne prend pas froid Je te laisse aux années aux fleurs d'anniversaire Aux instants crucifiés qui ne reviendrons pas Aux violons oubliés sur ces chemins de guerre A la neige fondue ou chacun va son pas Je me souviens de tout je me souviens de toi Je me souviens de nous sur des plages en hiver L'écho de l'océan dans le son de ta voix Qui me disait tout bas la chanson de prévert Je me souviens de qui Je me souviens de quoi Cigarette allumée dans le feu de la cendre Je me souviens encore je me souviens pourquoi Du frisson de ton corps de ce volet qui tremble Je me souviens de tout je me souviens de toi Je me souviens de nous sur des plages en bohème L'écho de l'océan dans le son de ta voix Qui me disait tout bas quelque chose comme je t'aime Je te laisse Paris les trottoirs les fantomes La chambre ou je t'écris les oiseaux ruisselants Les silences de Mozart quelques pages du grand Meaulnes Et nos levres gercées dans les yeux d'un enfant Je te laisse à la nuit aux brouillards de la seine A ce pont mirabeau ou se noient les amants Aux chagrins endormis au soleil qui se traine A la folie d'aimer qui meurt avec le temps Je me souviens de tout