Arrête Encore une peur que ne reviennent tes états d'âme tes tas d'œdèmes Encore une peur que ne reviennent tes tendres lames Encore les heures de tes sirènes quand la douleur sereine revient Et tous ces heurts que tu te traînes ne mènent à rien Encore une peur que tu ne freines devant la chaleur de quelqu'un Faut-il encore que tu t'en plaignes? Hein? Encore des heures pour que j'apprenne ce que tu répètes sans fin: Ta vie, ton œuvre est une erreur, on le sait bien Même si ton cœur n'accroche plus rien Je pourrai y accrocher le mien Arrête un peu de me redire que la vie est lourde à porter Arrête un peu de te guérir de respirer Arrête un peu de te maudire, d'autres que moi laisseraient tomber Arrête un peu de t'interdire d'essayer Arrête Arrête Je t'apprendrai la vie qui s'aime, peux-tu la garder dans tes veines? Je sècherai tes regards blêmes, tes tas de haine Je connais bien ces sourdes chaînes Quand la faiblesse est reine sans fin Le temps s'égraine dans tes arènes quand tout s'éteint Même si ton cœur n'accroche plus rien Pour toi, j'irai décrocher enfin... Tu sais bien Tu dis que tu as mal avec tes yeux de Pitou Piteux Penaud Perdu Tu dis qu'on t'aimera bien si ton fardeau se voit de loin Tu veux qu'on t'écoute et qu'on t'aide Mais depuis tout ce temps que tu Tues, nous on n'en peut plus! Bouge! Arrête un peu de me redire que la vie est lourde à porter Arrête un peu de te guérir de respirer Arrête un peu de te maudire, d'autres que moi laisseraient tomber Arrête un peu de t'interdire d'essayer Arrête! Arrête! Arrête! Arrête!