Les pudeurs obscènes Nicolas Fraissinet Je revois ces nuits au long court Où le regard troublant nous nous disions notre amour Sur nos corps impatient Ça me revient souvent Maintenant je pense a ces jours Ou d'un air hésitant tu réclamais des toujours J'en demandais autant Ça me revient souvent Quand prendrons-nous dont le temps De voir ou ça nous mène D'oublier si souvent comme l'on s'aime Aurons-nous dont le temps que nos cœurs réapprennent Les doux désirs d'avant que l'on se tienne Reverrons-nous le temps des aires érogènes Le feu ressuscitant de ces pudeurs obscènes On se faisait encore la cour tout en se possédant Nos corps fuyaient le grand jour dévoilé lentement Ça me revient souvent On avait si peur que l'amour Ne s'éteigne trop doucement Qu'on se faisait troubadour du moindre sentiment Ça me revient souvent Quand prendrons-nous dont le temps de voir ou ça nous mène D'oublier si souvent comme l'on s'aime Aurons- nous dont le temps que nos cœurs réapprennent Les doux désirs d'avant que l'on se tienne Reverrons-nous le temps des aires érogènes Le feu ressuscitant de ces pudeurs obscènes Où sont dont les regards Légendaire quais de gare De ces débuts d'histoires? Quand prendront nous dont le temps de voir ou ça nous mène D'oublier si souvent comme l'on s'aime Aurons-nous dont le temps que nos cœurs réapprennent Les doux désirs d'avant que l'on se tienne Reverrons-nous le temps des aires érogènes Le feu ressuscitant de ces pudeurs Avons nous perdu l'innocence, le désir l'enfance Doit on faire oublie d'allégeances Au légitime violence Ça me revient souvent Quand prendrons-nous dont le temps de voir ou ça nous mène D'oublier si souvent comme l'on s'aime Aurons-nous dont le temps que nos cœurs réapprennent Les doux désirs d'avant que l'on se tienne Reverrons-nous le temps des aires érogènes Le feu ressuscitant de ces pudeurs obscènes