On m'appelait la p'tite Gavroche J'avais sûrement une drôle de cloche Et je faisais bien jacasser tout le quartier Toi, t'étais un vrai titi Un p'tit chaton de Paris Au lointain goût de liberté Oh Guillaume, Guillaume Les saisons passent et se ressemblent Et quand je descends l'escalier Je te retrouve à mes côtés La bohème, c'est plus la même Les lilas se sont fanés Mais dans tes yeux, c'est le printemps Je revois la fleur de mes 16 ans Lai-lai-lai-lai-lai-lai lai-lai-lai Lai-lai-lai-lai-lai-lai lai-lai-lai On revoit tous les vieux clichés On danse un tango sur les quais On dit "Je t'aime", c'est juste pour rigoler Puis, on remonte les rues à pied En s'allumant, une Parisienne Au lointain goût de liberté Oh Guillaume, Guillaume Les saisons passent et se ressemblent Et quand je descends l'escalier Je te retrouve à mes côtés La bohème, c'est plus la même Les lilas se sont fanés Mais dans tes yeux, c'est le printemps Je revois la fleur de mes 16 ans Lai-lai-lai-lai-lai-lai lai-lai-lai Lai-lai-lai-lai-lai-lai lai-lai-lai ♪ C'était pas la faute à Voltaire Ni celle de Rousseau non plus On n'était pas fait pour se plaire C'est entendu Le sacré-Cœur nous a mariés Dans la plus belle des amitiés Au lointain goût de Liberté Oh Guillaume, Guillaume Les saisons passent et se ressemblent Et quand je descends l'escalier Je te retrouve à mes côtés La bohème, c'est plus la même Les lilas se sont fanés Mais dans tes yeux, c'est le printemps Je revois la fleur de mes 16 ans Lai-lai-lai-lai-lai-lai lai-lai-lai Lai-lai-lai-lai-lai-lai lai-lai-lai