Le cours de droit s'achève quand enfin dix-huit heures résonne Blanche rassemble ses notes et quitte sans bruit la Sorbonne Ce soir elle retrouve des vieux amis dans un café Ceux qu'elle aime à revoir depuis la fin de leurs lycée Il fait doux aujourd'hui, Paris fleur bon l'insouciance Le confort et la paix bercent les gens et leurs conscience Mais soudain c'est l'enfer le ciel se déchire, le bruit gronde Et la mort se ramène avec un air de fin du monde Ils sont venus avec leurs armes et l'envie de tuer Des combattants d'Allah, haineux de notre société Ils ont tiré sur le pays qui les avait nourri Accueilli en son sein par les traître à notre Patrie Blanche s'est abrité derrière une table renversée Elle n'en croit pas ses yeux, ne parvient pas même à pleurer Il n'y a pas deux minutes, elle s'émerveillait de la vie Et voilà maintenant que c'est la guerre en plein Paris Son cœur est horrifié par ces corps gisants par dizaines En elle l'incompréhension le dispute à la haine Le sang de ses amis coule lentement sur le trottoir Pendant qu'à quelques pas retentit un Allah hu akbar Ils sont venus avec leurs armes et l'envie de tuer Des combattants d'Allah, haineux de notre société Ils ont tiré sur le pays qui les avait nourri Accueilli en son sein par les traître à notre Patrie Les beaux discours de paix succèdent maintenant à l'horreur Surtout pas d'amalgame, l'Islam est blanc dans ce malheur Si des français sont morts, c'est un hasard bien regrettable Il ne faut pas sombrer dans un racisme détestable Mais en vérité les loups sont déjà dans la bergerie Les migrants par milliers déferlent sur notre pays Quand condamnera-t-on ceux qui ont ouvert nos frontières Faisant de nos boulevards les allées noires d'un cimetière!