Comme sont morts les preux Dans la gloire et le sang Au soir du jour frappés Au cœur d'un fer puissant Le soleil, chevalier Bardé d'or qui s'irise Dans le champ de l'azur Tout sanglant, Agonise De son sein, Á longs flots Jaillit la pourpre en feu Qui coule, se propage Et s'épand dans le bleu Comme un golfe profond que le soir violette En avançant a pas lents d'ombre qui halète Tout là-bas, Un petit nuage rose court Flocon que fouette un vent Dans le ciel qu'il parcourt Tandis qu'a l'Occident s'efface la féerie La nuit sur elle ayant tiré sa draperie...