L'été avait épuisé ses stocks Le soleil perdait de ses pouvoirs La jeunesse dans son époque et mon balai dans ton armoire On s'était étendus là Sur les rives de l'insouciance Pour siphonner l'éternité jusqu'à perte de conscience Le temps cherchait à nous séduire À chacun de ses sursauts J'avais une zone à envahir et la maladresse du manchot Je percevais déjà la conquête Aux confins de ton aura Les Perséides dedans ta tête et dans tes lignes de mascara Y avait pas beaucoup de millage (ah ah ah, ah ah) Dans mon jardin d'innocence Je savais partir dans l'bon sens (ah ah ah, ah ah) Pour éviter le désherbage Mais rappelle-toi la chute du rideau Le tsunami dans ton lit d'eau Tu m'envoyais de faux signaux et quelques boutons de panique Oui, l'étranger avait un atout Il savait bercer les vents nouveaux La jalousie aux Olympiques Ce fût ma nuit des longs couteaux Mon drapeau était en berne et mon corps en érosion Mais sur les lendemains un peu ternes J'avais laissé des provisions Et depuis, j'ai fait du millage (ah ah ah, ah ah) Dans mon jardin d'innocence La peine vient à échéance (ah ah ah, ah ah) Quand on s'attarde au désherbage