(Jay Alanski) Finalement, quand les remous, les tourments Les gesticulations lasses de tous les gens qui passent S'arrêtent pour un moment et qu'on sent, juste un instant Le froid caresser le temps Finalement, quand les disputes et les cris Et les démonstrations basses de nos rancoeurs à la casse S'arrêtent pour un moment et qu'affleure, juste un instant À la surface du temps, le fond de nos sentiments Qu'est-ce qu'on cherche? Qu'est-ce qu'on cherche de plus? Que cette minute absolue où, sur tes avant-bras nus Je dépose un baiser et j'inscris à jamais comme je t'ai aimé Finalement, quand les après-midi, seule La seule personne qu'on voudrait sentir là, sentir près Ne reviendra sans doute jamais et qu'on repense à avant À tous ces beaux moments perdus en un instant Qu'est-ce qu'on cherche? Qu'est-ce qu'on cherche de plus? Que cette minute absolue où, de tes cuisses nues, je fais un oreiller Et j'écris à jamais, jamais je ne te laisserai Jamais je ne te laisserai Finalement, quand on calcule nos vies Et qu'on en réclame un prix, et que le rêve est fini Qu'on se retourne un instant et qu'on regrette l'avant Des comptes et des règlements, finalement Qu'est-ce qu'on cherche? Qu'est-ce qu'on cherche de plus? Que cette minute absolue où, sur tes avant bras nus Je dépose un baiser et j'inscris à jamais comme je t'ai aimé Comme je t'ai aimé.