La main qui montre le ciel noir Mes yeux qui voudraient te voir Mais tu n'es pas revenue Et ce temps perdu C'est tout comme un monde qui me fuit Le train qui file dans la nuit Le froid qui arrête la vie Le vent qui porte la pluie Et tous ses ennuis C'est tout comme un jour sans rêve autour Jamais, non jamais trop de bleu et de rire Le soleil, c'est pour les pauvres, pour les aider à vivre Le moindre bruit qui me réveille La ville ne dort pas Sur son néon et ses enseignes Cette joie qui se perd C'est tout comme un jour sans rêve autour Jamais, non jamais là, croiseront nos routes Le temps et les gens qui passent viennent creuser le doute Après minuit, le blues qui pleure Dans la fumée des bars L'image du dernier quart d'heure De cette joie qui se meurt C'est tout comme un cœur qui ne bat plus C'est tout comme un monde qui me fuit C'est tout comme un jour sans rêve autour