Aux orties je cède le terrain Les outils me tombant des mains Pourris par les intempéries Et nos humeurs, s'abandonnent Aux orties aussi je bazarde Les fraternels accolades Toutes les promesses farcis Comme les fesses d'une nonne Et que l'eau monte, et que l'eau monte sans cesse Et les chevaux se noient en silence Et que l'eau monte, et que l'eau monte sans cesse Et les beaux chevaux se noient en silence Et que l'eau monte, et que l'eau monte sans cesse Et tes beaux cheveux Assis pied nus, je m'avance, brûler vers un autre couchant Les cris bien enfouis sous la terre La ou me mène le grand busard blanc Aller danser vieille femme Toute la nuit dévêtues Et que de cette folie douce L'herbe caresse vos jambes nues Et que l'eau monte, et que l'eau monte sans cesse Et les chevaux se noient en silence Et que l'eau monte, et que l'eau monte sans cesse Et les beaux chevaux se noient en silence Et que l'eau monte, et que l'eau monte sans cesse Et tes beaux cheveux, flottent à la surface Et que l'eau monte, et que l'eau monte sans cesse Et les beaux chevaux se noient en silence Et que l'eau monte, et que l'eau monte sans cesse Et tes beaux cheveux