Comme j'aimerais me réveiller Au son feutré des passants Qui vont de trottoirs mouillés En boulevards bruyants Le souffle des percolateur Des garçons de café dragueurs Et les fluides scooters Nargants des bras vengeurs Mais le silence... Toutes mes robes et mes foulards Moisissent au fond du placard A quoi bon des habit de reine Si aucun regard ne traîne Ai-je toujours le bon geste Pour passer le rimmel Ai-je conservé l'envie De me sentir belle Et passe le facteur... Auprès d'une horrible bouillote Attendant l'aurore je grelotte Et j'ignore Si je t'aime encore