Trop nombreux sont ces jours Où l'on passe son tour Où le corps s'ankylose Et la bouche reste close Trop rares sont ces heures Où l'on oublie la peur Cette bon dieu d'angoisse A la joie cède sa place Et souffle souffle petit vent chaud Donne moi le goût des mots Dans cette paresse je me vautre Souffle moi donc l'envie des autres ♪ Trop nombreux sont ces soirs Où le néant s'impose Où je préfère m'asseoir A défaut d'autre chose Trop rares sont ces heures Où l'on tient son humeur Dans ses mains enfin capables De rester un peu aimables Et souffle souffle petit vent chaud Donne moi le goût des mots Dans cette paresse je me vautre Souffle moi donc l'envie des autres Et souffle souffle