Aux antipodes de la mode, pas là pour faire d'la zik de merde Travailleur de l'ombre car l'soir tard, l'instru m'a recruté Aux antipodes de la mode, you know my steez Le blaze c'est Soklak, maquisard d'la plume en herbe Aux antipodes de la mode, pas là pour faire d'la zik de merde Travailleur de l'ombre car l'soir tard, l'instru m'a recruté Aux antipodes de la mode, S-O-K-L-A-K Aux antipodes de la mode, pas là pour faire d'la zik de merde Le blaze c'est Soklak, maquisard d'la plume en herbe De la verve dans mon verbe qui ne laisse que les statues de marbre Rimes acerbes qui foutent la gerbe à tous les énarques J'fous l'ramdam dans la baraque avec un style de bourrique Frais comme un gardon ou bien plein comme une barrique Lyrics pyrotechniques causant des traumas chromatiques Rimes acrobatiques, muni d'un crobard et d'un stick La bouche pleine d'invectives, je gravis les octaves 93 restera mon d'indice d'octane Autochtone des quartiers ternes, aberrations topographiques Modifiant ton élocution et t'poussant aux trafics J'suis pas une caille, ni un gangster, pas de pare-balle, ni d'holster Pas non plus un hustler, mais juste un débrouillard Mon futur c'est le brouillard, tellement épais qu'j'le coupe au schlass J'essaierai de faire des dollars au cas où Zeus passe Ecoute mes quadrisyllabiques, hiéroglyphiques alambiqués au stylo bic Style oblique ou deker qu'on paye au black avec un lance-pierre Pourliche fantomatique comme Casper, et ouais ma frère C'est pas pour les lofs qu'on transpire L'amour de l'art étant un moteur Sache que le gent-ar n'est pas mon mentor Mon but c'est pas d'avoir un pav' en bordure du TER Ni d'être une pseudo-star narrant sa life dans des talk-shows de merde Rien à foutre du showbiz, sauf celles qu'y faut qu'j'baise Pour ça faudrait que je pèse, alors (mes mollards deviennent) des king size You know my steez, pas de coke ni d'taz Chérie, taille-moi une et j'suis en route pour l'extase Mon verbiage est un breuvage composé d'un arpège de cépages Dont tu t'asperges l'œsophage pour que les bavardages s'abrègent (Stop), allume un cierge que j'émerge de l'obscurité Travailleur de l'ombre car l'soir tard, l'instru m'a recruté Je fragmente ma diction selon les oscillations Pour qu'ensuite tu l'auditionnes et qu'tu ressentes les vibrations Calmant ma respiration, écoutant mon cœur battre Ainsi que mon inspiration et mes facultés de P4 Pas là pour chanter des louanges ni glorifier les actes de barges Mais te donner ma vision des choses à vingt et quelques berges Ma gouaille des faubourgs s'immisce dans les transistors Savant mélange d'étranges histoires et de cynisme non transitoire Y a trop d'gens qui pensent que le rap français se meurt Laissez passer l'ambulance, on a le défibrillateur On le met sous perfusion de lyrics hydroponiques Pas d'oxygène en bombonne mais des soufflettes de thaï stick Ça y est le type reprend ses esprits, il a pas l'air au top Je lui propose un Aspro mais il me dit qu'il s'en tape Qu'il sait plus comment il s'appelle ("j'suis qui?") J'lui dis "toi c'est hip-hop, moi c'est Soklak, attends j'te l'épelle" X2 C'est le S-O-K-L-A-K, comme d'habitude fracas Kiffe le son, oublie tes tracas