C'est comme l'instant qui suit une explosion Lorsque l'éclat fulgurant se déchaîne À l'unisson des battements d'cœurs Qui s'écrasent dans ta poitrine Sous ma capuche (tempête) J'attends encore qu'on m'parle J'aimerais qu'on m'laisse (en paix) J'aime pas trop qu'on m'compare J'ai trouvé la clé (j'l'ai trouvée) Tout seul dans la voiture J'ai changé la donne (ay) J'ai soigné ma tête, j'ai soigné mon corps, j'ai soigné mes atomes J'reviens de loin Là où j'étais, y avait plus de réseau Maladie incurable bloqué à l'hôpital 45 kilos, j'avais d'la peau sur les os Donc, j'encule tous ceux qui font les dépressifs Pour gérer des raclés Arrêtez d'me demander des feats Ça crève les yeux qu'on sera jamais les mêmes Moi j'ai pas fait semblant pour fréquenter des filles J'ai mal Et j'peux pas marcher sur les eaux (j'peux pas) Comme toi, on m'a fait du mal Donc j'me suis forgé sur les autres (donc j'me suis forgé) J'pourrais rouler toute la nuit (j'pourrais) Faire le tour d'la ville encore Accepter de n'plus dormir Faire le tour d'la ville encore Entrevoir mes démons faiblir Ceux que j'reconnais comme mes frères Ceux que j'reconnais comme mes frères (ceux que j'reconnais) Ceux que j'reconnais comme mes frères J'ai vu l'chaos, j'y suis passé J'ai mes démons, je suis pas seul C'est triste, on est cassé On s'exile pour dépasser le christ J'efface les émotions prises dans les cassettes J'entends les cris qu'on a entassés Les coups d'griffes que l'on t'assène J'vois l'anxiété comme un taser Brille et montre à cette pute comment t'assures La culpabilité régit mon existence J'aime pas trop les gens, j'vais garder mes distances J'me répète souvent "fait le tri des connes" (moi) Pourquoi être comme eux? J'en connais pas des comme moi Tous les jours la même journée qui tourne T'attends encore que demain se lève Y en a qu'ont merdé, j'ai un conseil pour les autres "Construis pas ta vie juste autour d'un seul être" J'ai perdu des potes La trahison se glisse dans ces parades Toi, tu regrettes, mais pour moi c'est pareil La vie fait pas d'cadeaux, c'est par l'inséparable Décès d'mon rêve, j'ai pleuré sous des parets Parce que j'ai pas pu dire à du proprement La vérité, c'est qu'j'ai pleuré aussi Car ça m'a renvoyé à ma propre mort J'pourrais rouler toute la nuit Faire le tour d'la ville encore Accepter de n'plus dormir Faire le tour d'la ville encore Entrevoir mes démons faiblir Ceux que j'reconnais comme mes frères (ceux que j'reconnais) Ceux que j'reconnais comme mes frères (ceux que j'reconnais) Ceux que j'reconnais comme mes frères J'ai roulé toute la nuit J'connais ni l'heure ni la loca' J'laisse ma fierté à loca J'te dirais je t'aime à l'occas' Mais là j'reste avec mes démons Ceux que j'reconnais comme mes frères Ceux que j'reconnais comme mes frères C'est comme l'instant qui suit une explosion Lorsque l'éclat fulgurant se déchaîne À l'unisson des battements d'cœurs qui s'écrasent dans ta poitrine Et qu'son écho cognerait même contre l'vide Le son se démultiplie dans l'espace À un rythme toujours parfaitement saccadé Qui finirait presque par te rassurer Il assiège toutes les possibilités De ce que ton ouïe peut percevoir Et petit à petit Il n'existe plus que lui Ce retentissement sourd D'un bruit qui s'est déjà produit et qui pourtant S'étend au-delà le lieu qu'il a occupé J'me dis qu'au d'là la douleur Ça doit ressembler à cette scène d'après-guerre Où tout semble figé Rien qu'la fulgurance passée Gronde encore comme le tonnerre L'irréalité a pris l'pas sur toutes les impressions Et sur qui il faudra surement qu'passe les âges, toutes les saisons Pour que la vie reprenne ses droits Et qu'les couleurs apparaissent à nouveau sur l'image