Un banc le soir Je viens m'asseoir A tes coté Sur les collines Le jour s'incline Le bel été Plus un souffle dans l'air Quelques chants de cigales L'heure est rose l'heure est bleue Vigne pins vieilles pierres Toute première étoile Et nous qui sommes deux Nous qui avons La chance immense D'être vivants A l'horizon Un oiseau danse Sur le couchant Et tout autour de nous Jusqu'à regard perdu Le tendre paysage Si paisible et si doux Comme un rêve venu Depuis le fond de l'âge Dire merci A quoi à qui A l'existence Tu prends ma main Et là plus rien N'a d'importance Un moteur un instant Vient troubler le silence Très loin sur la grand route Et la nuit qui descend Et cette transparence Et nous dans ce mois d'août Et nous dans ce mois d'août