Au matin dès le réveil, le gros bœuf mettait toujours Des lunettes de soleil pour se protéger du jour Il venait boire à l'étang pour son petit-déjeuner Et d'un pas très nonchalant s'en retournait dans le pré Monsieur le bœuf écoutez Si vous garder vos lunettes Jamais vous ne connaîtrez La jolie grenouille verte Qui n'ose pas se montrer Comme il voyait tout en vert, il confondait simplement Le vieux chêne et le pic-vert, la grenouille avec l'étang Mais un jour le vent taquin fit voler dans les fourrés Les lunettes du rouquin en lui soufflant sur le nez Monsieur le bœuf écoutez Si vous garder vos lunettes Jamais vous ne connaîtrez La jolie grenouille verte Qui n'ose pas se montrer Le gros bœuf a du chagrin, les lunettes sont cassées La grenouille n'est pas loin mais elle n'ose plus bouger Ses yeux sortent du brouillard, il s'étonne en découvrant Sur son bateau nénuphar, la grenouille au cœur battant Monsieur le bœuf écoutez Si vous garder vos lunettes Jamais vous ne connaîtrez La jolie grenouille verte Qui n'ose pas se montrer "Venez donc manger ici les mouches et les araignées Vous m'y tiendrez compagnie, tout au long de la journée" La grenouille en quatre bonds est venue dans la prairie À la fin de ma chanson le gros bœuf est son ami Le gros bœuf est son ami (Ouais hip hip hip hourra)