Un an déjà que tu reposes Au ventre d'une terre amie A la place où tu as choisi De t'arrêter, paupières closes En quelques mois, en quelques nuits Ton corps a déposé les armes A bout de forces, à bout de larmes Après la longue maladie Les étoiles ont pris le deuil Dans les yeux de ton amour Depuis que tu n'es plus là Le bonheur marque le pas Il ne franchit plus le seuil De la maison d'autrefois Un an déjà que tu voyages De l'autre côté du sommeil Tu contemples un nouveau soleil Et rien de toi n'est plus en cage En quelques mois, en quelques nuits Tu as chaviré de souffrance Vers le pays de transparence Où plus que jamais tu revis Si tu pouvais te glisser Dans le cœur de ton amour Il aurait moins mal de toi Si tu venais lui parler Son chagrin serait moins lourd Jusqu'à votre éternité Si tu pouvais te glisser Dans le cœur de ton amour Il aurait moins mal de toi Si tu venais lui parler Son chagrin serait moins lourd Jusqu'à votre éternité