Que de temps perdu à ne pas être soi-même
Raser le mur des rues comme une ombre en peine
Mais n'en vouloir à personne, des déceptions qu'on traîne
Mais n'en vouloir à personne, des déceptions qu'on traîne
Après quoi on court, l'argent, les gens, l'amour
Après quoi on court, du fou, des maux, des leurres
Après quoi on court en attendant son tour
Après quoi on meurt sans avoir vu passer l'heure
Après quoi on court, le temps, le manque d'amour
Après quoi on court, du vide, du vent, du rêve
Après quoi on crève comme encore et toujours
Après quoi on crève mais un autre jour se lève, après quoi on court
Que de plâtres gâchés pour vouloir être quelqu'un
Pour se voir dégommer d'avoir fait du bien
Et se retrouver seul, même plus sûr du chemin, du chemin
Et se retrouver seul, même plus sûr du chemin
Après quoi on court, l'argent, les gens, l'amour
Après quoi on court, du fou, des maux, des leurres
Après quoi on court en attendant son tour
Après quoi on meurt sans avoir vu passer l'heure
Après quoi on court, le temps, le manque d'amour
Après quoi on court, du vide, du vent, du rêve
Après quoi on crève comme encore et toujours
Après quoi on crève mais un autre jour se lève, après quoi on court
D'être un pour rien, sans retour
Un trou, une tombe, des fleurs
Enfermé dans sa tour, on pleure si ce n'est que sur ses malheurs
Après quoi on court, du moche, des scoops
Après quoi on court, du clash, du trash, des guerres
Après quoi on crève comme encore et toujours
Après quoi on crève parce que d'avoir couru, on vous achève
D'avoir couru, parce que d'avoir couru, on vous achève.
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