Me pencher un peu par le vasistas Pour voir les sales gosses qui jouent sur la place Et me regarder dans ma glace Pour me retrouver en face D'une petite fille... D'une petite fille... D'une petite fille... D'une petite fille... D'une petite quille... Et quitter cette ville, complètement chlasse. Dire ciao bye aux techniciens de surface. Juste une demi-place En troisième classe Et tirer la chasse... Juste une petite fille. Rien qu'une petite fille. Juste une petite fille. Une petite fille. Larguer ces pauv' types, collants double face Qui pissent debout sur leurs godasses Et chanter le blues comme la Callas A faire rêver tous ces vieux dégueulasses. Comme une petite fille, Une petite fille, Une petite fille, Une petite fille, Une petite quille. Shooter dans l'monde, ce vieil ananaas Et vivre enfin par faire des passes. Un ou deux casses, juste quelques liasses... Et tirer la chasse... Juste une petite fille. Rien qu'une petite fille. Juste une petite fille. Une petite fille. Ne pas voir le temps qui passe Le temps, le temps qui se lasse Qui se lasse de nos grimaces Et nous emmène au loin quoi qu'on fasse Des petites filles, Des petites filles, Des petites filles, Des petites filles, Des petites quilles. Et dormir enfin sur un bon lit d'caillasses Avec ma robe à pois et mes Fischer-Price. Une fleur qu'on froisse, Un âge qui passe, Et tirer la chasse... Juste une petite fille. Rien qu'une petite fille. Juste une petite fille. Une petite fille.