Dans l'Abber, dans les Causses Des paradis errants Dans la terre, dans le cosmos Un regard évident C'est dans les airs dans l'été Sur les toits dans les tours Un vent d'est bien présent redessine nos battements Magistral C'est fulgurant On s'envole Aux frontières au détour C'est des couteaux, c'est des épines On en arrive à les aimer Il faut toujours se déshabituer Ne pas s'attacher au matériel Prendre son envol Un battement d'ailes C'est dans l'éther dans les fosses Dans les sables mouvants Dans l'éclair dans le pathos Un regard évident Tombent la colère et la foudre Cumulus bourgeonnant Et enfin se résoudre à l'échec évident Magistral C'est fulgurant On s'envole Aux frontières des détours La misère c'est l'amour Je vole sans elle À grande échelle dans les largeurs Je vole sans elle soif d'avoir peur J'ai pris mon temps et j'ai appris Qu'on vole tout seul pour toute une vie À grande échelle dans les largeurs Je vole sans elle je n'ai plus peur Tout en volant j'ai bien compris Qu'on vole toujours vers l'infini Je suis cabossé Je suis peut-être perdu T'es dans le clocher Bien entendu