Allons, les copains, je n'sors quand même pas de taule Tendez-moi vos mains, tapez-moi sur l'épaule Vos regards sont si froids qu'ils me désarment et m'accablent Comme si de je ne sais quoi, vous me rendiez coupable On cherche son destin, quand on trouve, on s'accroche Moi, j'ai suivi le mien, où m'a mené le coche Et je vis en chantant un peu sous tous les porches C'est vrai, j'ai de l'argent, est-ce là votre reproche? On paiera chacun son tour comme toujours, comme toujours Comme toujours Allons, les copains, je ne suis pas un autre On m'habille chez Machin mais je suis toujours des vôtres Avant de retrouver les scènes et les studios J'ai voulu m'enivrer de l'air du vieux bistrot Où venaient les copains, sans avoir rendez-vous Où je venais, certain de trouver l'un de vous On paiera chacun son tour, comme toujours, comme toujours Comme toujours Comme toujours Comme toujours