Du mal pour certains, tu es le génie Pour les autres tu restes, divin marquis Tu étais de ton temps sans cesse poursuivi Pour tes plaisirs impurs, tes écrits et ta vie Tu t'es battu avec vigueur Dans la tourmente révolutionnaire Tous tes récits sur l'impudeur T'ont consacré ange pervers Le vice brûlait dans tes yeux Ta magie du sexe, du viol et du jeu Dans tes mémoires lubriques, tu jurais Dévoiler de la cour les intimes secrets Marquis du Mal Du fond de ton cachot de la Bastille De ta plume, tu écorchais les plus belles filles Déjectant l'acide de tes pensées fertiles Pour des contes sado, néanmoins subtiles Atteint des plus dangereuses folies Tu libéras les fantasmes interdits Tes jouissance fatales t'ont marqué par le fer La lanière de ton fouet ne rougit plus la chair