Ta na na... Les joies nocturnes D'un somnambule nu Sont les oies blanches Qui chantent le nord la nuit Quand, au printemps, la terre Fait mentir les désespérés Il écoute, bien sage Sur une pierre saillante Refroidie par le vent du large Sertie de feuilles de menthe Ignore-t-il qu'en son âme Se trouve un désespéré? Pa-a pa pa pa pa pa, oh oh... Si le jour est sans discorde S'il est heureux comme il le dit Si le jour est sans désordre Pourquoi fuguer la nuit Comme un désespéré? Chantez, les oies Chantez sans tumulte Chanter qu'sa peine ne soit Pas d'être un adulte Chanter les airs, les amours de Borée Pour ce désespéré Pour tous les désespérés Pa-a pa pa pa pa pa, oh oh...