Perdu, tendu, dans une simple histoire Pas de plafond, mais un ciel qui pleurniche et qui braille Je sens que le tremplin peut céder sous mes pieds Toujours, j'hésite à sauter Je n'entends qu'une source qui coule quelque part La furieuse champlure qui nous tranche, qui nous sépare Mais je n'pourrai continuer sans l'ultime vérité Crois pas que je t'abandonne C'est pas le grand naufrage Poussé par le courant qui me mène Au-delà des rives, au-delà de toute frontière La rivière de mon rêve laissera son eau couler Laissera les problèmes se taire Crois pas que je t'abandonne C'est pas le grand naufrage Crois pas que je t'abandonne C'est pour nourrir mes pages T'es au quai T'es au quai Je ne vois pas de fond, pas le fond de mes pensées À savoir pourquoi je me retrouve perché Perché sur le haut de ta clôture Peut-être, ou ne pas être sûr Que j'ai mal, que j'ai du mal à tenir mes promesses Que j'devais plutôt commencer par me botter les fesses Et arrêter ce carnaval à m'angoisser l'esprit À m'renvoyer la balle, mais Crois pas que je t'abandonne C'est pas le grand naufrage Crois pas que je t'abandonne C'est pour nourrir mes pages Crois pas que j't'abandonne C'est pas le grand vertige Qui te ferait tomber dans le vide Crois pas que j't'abandonne Hé han...