Les regrets des banquises Bleu glacial au zénith Quand l'iceberg solitaire Dérive au gré des mers. Une voix de cristal La mélodie des glaces Que le blizzard réveille Et très vite s'ensommeille Dans le silence polaire. C'est l'heure où doucement s'élève Parmi les ombres Du cur du monde Le Chant Des Terres. Le Chant Des Terres Du plus profond Du cur du monde Le Chant Des Terres. Les bruits fauves des flammes Les savanes s'embrasent Quand le soleil s'éteint Rouge et ocre au lointain. Et les rires deviennent larmes Sous les pluies tropicales Venues du fond des temps Mais elles pleurent sous le vent Et pour encore longtemps. Le tendre essoufflement D'un vent tiède de printemps Pour un instant s'arrête Une menace dans l'air. Les crépitements du ciel Des nuées de sauterelles Et l'éden se retrouve Le temps d'une tempête Aux portes de l'enfer. C'est l'heure où doucement s'élève Parmi les ombres Du cur du monde Le Chant Des Terres. Le Chant Des Terres Du plus profond Du cur du monde Le Chant Des Terres.