Haha! Davodka! La confession! Les maux de la fin! La mise au poing! À la prochaine! Écoute! J'ai fait mon adolescence dans un petit squat à deux étages du sol C'est dur de rester sage, tourner la page Quand haine et rage s'fusionnent J'fumais tant d'joints qu'j'pouvais passer le flambeau Ça sans céder ma place J'étais un de ces petits cons qui pensaient que redoubler c'était la classe Le réveil n'a pas sonné C'est l'amour de ma mère qui m'a sauvé J'étais au pied du mur Et de toutes les barrières qu'j'ai pas sauté Tous ce temps, j'ai fait en sorte de m'en sortir avec peu d'zeille en poche Et comme l'enfer m'emporte, j'matte les aiguilles avec les nerfs en pelote Tous mes projets s'annulent, j'étais grotesque, t'as vu! J'ai fait de belles promesses, pas d'tenues, comme un gosse face à ses problèmes d'adulte J'ai le coma facile, quand j'me renferme j'me sens comme à l'asile Comme le veulent mes racines, j'ai la descente de la vodka facile Le soir j'traine, la vue des rues désertes me flingue Quand tu prends la route du deal c'est dur sur la plaquette ils mettent le frein Sourire sur mon visage, j'ai bien du mal à y cacher ma honte J'ai pas de ligne de conduite car même en cours j'ai pas passé la seconde Ça y est j'l'affronte ce putain de passé qui me passe sous le pif En fait j'suis qu'une galère qui vient de jeter l'ancre sur de vagues souvenirs Le shit est mon bol d'air, mais dans cette merde C'est moi qui s'laisse rouler J'y croyais dur comme fer Mais toutes mes larmes ont bien du l'faire rouiller J'ai stoppé la bedav La parano rend plus con que l'on croit Pour courir à ta perte T'as plus besoin d'tes poumons que ton foie Alors j'bois avec mes potes Kaporal et Kema 2003 on tague les carasses des potes Pour l'peura j'étais naze PPN crew, c'était ma bannière J'ai pas honte de vous dire J'ai commencé le rap sur un texte qu'j'ai dédié à ma mère Coincé dans ma tanière, j'me bourre la gueule, j'écris des rimes et j'pionce Face aux soucis, je plaide en position de légitime défonce En bas, c'est la noyade le haut d'la butte est comme une belle falaise Tout c'qui sortait d'ma bouche sentait l'alcool, de quoi en perdre haleine On m'disait "Merde arrête!" Y en a qui montent et d'autres qui rampent Les apparences, c'est comme les femmes, tu veux y croire mais les deux trompent autant MSD en 2007, c'est là qu'j'rejoins l'armée des ombres Là, le passé s'estompe la bonne humeur est venue gratter les secondes Quatre ont pris les escaliers sans s'tromper d'voie On était neuf à vouloir grimper dans un sale ascenseur trop étroit Sans peurs sans reproches Fait du hors piste dans l'angle mort, j'ai tant d'remords Mais tes histoires qui tournent en rond ne peuvent plus prendre forme L'équipe a bu la tasse v'là le récit de notre naufrage L'alcool, la drogue, les femmes trois points qui veulent tout dire comme le signe mort aux vaches La feuille mon exutoire elle me confie lorsque j'ai bu m'libère, J'fais que d'gratter l'cahier ça me dérange autant que d'l'urticaire Quand la famille s'divise, tu ressens une offense inclassable, J'rends visite à mon père en voyageant d'l'Île-de-France à la Sarthe L'équipe c'est l'vers 2 trop, on fait face à l'avenir Ma vie un train sans voyageurs, car j'ai des passages à vides J'avance l'esprit ouvert alors qu'j'avais hérité d'un blocage Un gosse devient vite un père Ma confession, c'est signé Davodka