Je suis ce qu'on appelle une parenthèse à tes amours Qu'on brule comme une chandelle en faisant demi-tour Sans même s'apercevoir que les larmes me vont à ravir Laissant le soin au brouillard disperser mes soupirs Je suis comme qui dirait un moment de faiblesse qu'on oubli Au premier ricochet d'un galet sous la pluie Pareil à ces romances qu'on assaisonne de ces "Je t'aime" Qu'ont guère plus d'importance que les mauvais poèmes Pardon d'y avoir cru Pardon de t'avoir plu De t'avoir fait l'amour Pardon tout court Pardon d'y avoir cru Pardon de t'avoir déçu De t'avoir fait l'amour Pardon tout court Je suis n'en plaise à dieu qu'une de tes passions subsidiaires Qui n'a de valeur que si elle reste éphémère Comme ces naïves captives qu'on Noient de belles phrases et qu'on jettent Dans un torrent d'eaux vives à la fin de la fête Je suis ce qu'on appelle une parenthèse à tes amours Qu'on balai à la pelle au retour des beaux jours Rien de provisoire, tout te semble normal Tu te fous de s'avoir si ça me fait du mal Pardon d'y avoir cru Pardon de t'avoir plu De t'avoir fait l'amour Pardon tout court Pardon d'y avoir cru Pardon de t'avoir déçu De t'avoir fait l'amour Pardon tout court Pardon d'y avoir cru Pardon de t'avoir plu De t'avoir fait l'amour Pardon tout court Pardon d'y avoir cru Pardon de t'avoir déçu De t'avoir fait l'amour Pardon tout court