Je recherche maman Je recherche maman Je recherche maman... Chaque jour brise ma Vie à jamais à trop y penser Le vide écrase la raison Maman est la bile sale Corps inoccupé je me hais je le sais Je vomis la douleur d'absorber l'horreur D'accoucher la peur... L'enfer en moi immobile Enfant tu es dans mon lit, sombre ma peur Entends-moi je n'y arrive pas Celle qui crée ne te reconnaît pas encore Celle qui est, pourquoi n'a pas pu pleurer Dormez la porte est fermée Elle voudrait penser sans rien écouter Amer le lait se perd, le sein avarié Dans sa bouche écoeurée Elle plonge et vient mourir au fond Elle habille une poupée sans jamais Regarder, sans jamais abîmer, torturée... L'enfer en moi immobile Enfant tu es dans mon lit, sombre ma peur Entends-moi je n'y arrive pas Celle qui crée ne te reconnaît pas encore Celle qui est, pourquoi n'a pas pu pleurer ♪ Unilatérale L'affliction est un parfait stigmate Qui s'enivre d'humiliation La honte abuse peu à peu de nos corps Le secret inavouable et la pensée interdite La puissance est défectueuse quand Les cris et les plaintes indiffèrent L'ange..., L'ange... L'ange reçu l'étranger... Dépourvue de geste, la mère machine S'éxécute parfois en caresses déchirées... L'ange s'est détourné de la matrice Son coeur de fièvre émietté de ne savoir Comment le toucher, comment le nourrir Comment le saisir J'ai perdu la tête je l'ai cassée sous mes pieds aujourd'hui J'ai perdu mes mains, je les ai coupées pour ne plus souffrir De trop te toucher pour trop t'aimer Si je te perds après J'ai perdu la tête je l'ai cassée sous mes pieds aujourd'hui J'ai perdu mes mains, je les ai coupées pour ne plus souffrir De trop te toucher pour trop t'aimer Si je te perds après J'ai perdu la tête je l'ai cassée sous mes pieds aujourd'hui J'ai perdu mes mains, je les ai coupées pour ne plus souffrir De trop te toucher pour trop t'aimer Si je te perds après