Dans un vieux couvent de Béguine Y'avait jadis un sacristain Dont la nièce s'appelait Dine Et dont le fis s'appelait Din Tous les jours après les mâtines Ils se cachaient dans le jardin Din gardait les dindons de Dine Qui gardait les dindons de Din Mais aux promenades câlines Succédèrent des jeux malins Din donnait des baisers à Dine Qui rendait ses baisers à Din Tant et si bien que l'on devine On devine ce qu'il advint... A force de câliner Dine Un jour naquit un petit Din! Dans tout le couvent de Béguine Cette histoire fit du vilain Quand on sut que le fils à Din Était aussi le fils à Din On la traita de gourgandine On le traita de gourgandin Le vieux sacristain chassa Dine Pour séparer Dine de Din Hélas dans la nuit argentine Au même arbre dans le jardin Un soir on trouva pendu Dine Près d'elle on trouva pendu Din Ce conte me turlupine Il est profondément humain Vous connaissez plus d'une Dine Et moi je connais plus d'un Din...