Replié sur moi-même, éventré de part en part, j'ai froid. Je sens une force monter en moi. Je prie pour ne plus la revoir. Dans mon dernier flou, Mes pensées s'évadent à mesure que me vie s'égare. Ces Démons brûlent ma chair. Lambeau de vie sur Terre. Ces Démons brûlent ma chair. Un baiser au cyanure se répand dans mes veines, Leurs crocs, leurs griffes me lacèrent, Je suis leur proie. Ils sont mes pères. Infecté, possédé, investi d'une quête, Le Chaos est l'emblème de ma nouvelle vie, De mon nouvel être. Mon liquide se répand, je le goûte, C'est le sang qui m'enivre, Et leur sang est ma vie. Victime. Un nectar de viscère et de râle, Je m'abreuve à la source, aux racines du mal. Je délire dans ma mort, ma mutation s'amorce. Je reprends vie, ce poison décuple mes forces. Maudit assassin, une bête féroce. Je danse en enfer au bras, de Lucifer. Le triomphe de la mort, Le Dit des trois vifs Et des trois morts. Une ombre se répand dans mes veines Je suis leur proie. Ils sont mes pères. Le Chaos est l'emblème de ma nouvelle vie, De mon nouvel être. Mon liquide se répand, je le goûte, C'est le sang qui m'enivre, Et leur sang est ma vie. Victime. Un nectar de viscère et de râle, Je m'abreuve à la source, aux racines du mal.