J'ai le malheur d'avoir reçu du ciel une âme ferme, qui n'a jamais su plier et qui ne pliera jamais La plume révèle sa vérité, furieuse, Ardente et déchaînée. Suppliant, blessant ou impérieux, Calme et docile, simple esclave du jeu. Je suis son Dieu je suis son maître, J'ai le contrôle sur son âme et sur son être. Prisonnière volontaire, Notre amour saigne et ne pliera jamais . Coupable de désirs De cruels plaisirs. Notre amour saigne et ne pliera jamais. Coupable de cruels plaisirs. À la vie À la mort Le plaisir de jouer de son corps À la vie À la mort Le plaisir de jouir sur son corps Aucun horizon, ni aucune limite Aucune légion ne nous mettra en fuite, Ne calmera nos pulsions, À la vie à la mort, notre passion. Dans un torrent de violence, J'assouvis notre jouissance. De l'extase à la souffrance, Du cauchemars à la romance. Coupable de désirs De cruels plaisirs. À la vie À la mort Le plaisir de jouer de son corps À la vie À la mort Le plaisir de jouir sur son corps "Le malheur ne m'avilira jamais, Je n'ai point dans les fers pris le cœur d'un esclave et ne l'y prendrai, je l'espère, jamais, Dussent-ils ces fers malheureux, oui, Dussent-ils me conduire au tombeau - Vous me verrez toujours le même, J'ai le malheur d'avoir reçu du ciel une âme ferme Qui n'a jamais su plier et qui ne pliera jamais." Coupable de désirs De cruels plaisirs. Notre amour saigne et ne pliera jamais. Coupable de cruels plaisirs.