Les années passent et je me traîne Je ne vois toujours rien venir Dire qu'je m'en lasse, ce serait faire un pléonasme autant se dire que l'présent vaut qu'on s'y intéresse Se faire une place en vaut la peine Mais encore faut-il la choisir Alors je m'accroche à mes rêves, à l'utopie de mes désirs, au mieux ils vivent, au pire ils crèvent Les années passent et elles ne drainent Non pas que de bons souvenirs Mais autant que je m'en souvienne à faire le compte les plaisirs restent en amont, amants des peines Des yeux se glacent, deviennent obscènes Et odieux jusqu'à faire rougir Le feu qui passe dans mes veines "Mon Dieu, que va-t-il devenir et l'enjeu en vaut il la peine?" Je ne vois toujours rien venir (Je ne vois toujours rien venir) Je ne vois toujours rien venir (Je ne vois toujours rien venir) Je ne vois toujours rien venir et j'aimerais, Ô combien, pouvoir dire qu'je n'm'étais pas trompé Avant, avant d'aller (Avant, avant d'aller) Avant, avant d'aller (Avant, avant d'aller) Avant d'aller quérir les temps passés qu'on ne peut retenir, me nourrir de regrets Avant d'abandonner J'attends le dénouement J'attends le dénouement Les années passent et elles sont belles Le présent vaut bien l'avenir Le passé n'est qu'une poubelle propre à classer et à jaunir ce qu'on était, je préfère être Les années passent et c'est un fait Prévenir vaut mieux que guérir Mais à choisir, je me permets de renchérir sur le sujet, je voudrais vivre à en crever Je ne vois toujours rien venir (Je ne vois toujours rien venir) Je ne vois toujours rien venir (Je ne vois toujours rien venir) Je ne veux toujours pas guérir et j'aimerais, Ô combien, te voir dire qu'il n'y a rien à soigner Avant, avant d'aller (Avant, avant d'aller) Avant, avant d'aller (Avant, avant d'aller) Avant d'aller maudire ce vieux portier gardant ce paradis, s'il veut pas m'faire entrer Avant, avant d'aller (Le pire est-il à venir?) Avant, avant d'aller (Le pire est-il à venir?) Avant, avant d'aller (Le pire est-il à venir?) Avant, avant d'aller (Le pire est-il à venir?)