Je me dirai ce que je sais Je prendrai tout ce que je peux L'argent, le monde et tes beaux yeux J'abolirai ce qui est J'exigerai ce que je veux Le fond, la forme et encore mieux Et si le moindre résiste Villes entières, réactionnistes Du sang dans les rues, des cafards dans les pieux Les glaces fondent, la marée monte J'engloutirai ce que je peux Hommes et géants, jusqu'aux derniers dieux Ne vois-tu rien, ne sens-tu pas? Toi qui est sage, toi qui est vieux (mon vieux) Tous vos mirages, tous vos forages dans l'écorce de mes bras Alors qu'il vous suffit d'ouvrir les yeux Ouvrir les yeux ♪ Ouvrir les yeux J'absorberai ce que tu es J'enlèverai ce que tu extrais La peau, mon sang, les tonnes de mépris Je détruirai ce que tu sèmes Je cracherai tous vos débris D'acier, d'or noir, toutes ces folies Ne vois-tu rien, ne sens-tu pas? Toi qui est sage, toi qui est vieux (vieux) Tous vos ravages, tous vos carnages dans le bois de mon crâne Alors qu'il vous suffit d'ouvrir les yeux Il suffirait d'ouvrir les yeux ♪ Ouvrir les yeux Il suffirait d'ouvrir les yeux ♪ Ouvrir les yeux J'ai contemplé nos risques, un soupçon de brume sur une mine à mort J'ai scruté, cabré, au-delà des orées bat la même attitude J'ai regardé le Gange, un serpent d'ordures, la vision se change L'atmosphère qui empeste L'ultime vérité au bout d'une laisse Et si le moindre résiste Villes entières, réactionnistes Du sang dans les rues, des cafards dans les pieux Les glaces fondent, la marée monte J'engloutirai ce que je peux Hommes et géants, jusqu'aux derniers dieux Ne vois-tu rien, ne sens-tu pas? Toi qui est sage, toi qui est vieux (mon vieux) Tous vos mirages, tous vos forages dans le feu de mes entrailles Alors qu'il vous suffit d'ouvrir les yeux