Je prends le train des insomnies et plus rien ne m'arrête De l'aube jusqu'à l'aurore, trajet à très grande ivresse Mes nuits sont plus belles que vos jours À bord du midnight express, couper l'espace, fendre l'air Un voyage pour trouble-fête Je suis l'homme à l'eau-de-vie, abusé par l'ordinaire Les veines pleines d'envie, je pourrais bien boire la mer Au premier coup de sifflet, refaire le monde à l'envers Le train de nuit Jusqu'au bout de la nuit, je sais que plus rien ne m'arrête Du soleil à minuit, je sais que plus rien ne m'arrête Jusqu'au bout de la nuit, tant que brille l'allumette Une dernière cigarette Une place dans le train de minuit Elle démarre ma comète Étoile filante dans la nuit La lune est ronde sur nos têtes Dans le wagon feu de paille Se retrouvent les déclassés On aime à rester veilleurs Pour vivre nos rêves éveillés Au comptoir des exilés D'un petit peuple en délire Au milieu des champs et du rire Dans une nuit sans sommeil Goûter la part des anges Se sentir pousser des ailes Le train de nuit Jusqu'au bout de la nuit, je sais que plus rien ne m'arrête Du soleil à minuit, je sais que plus rien ne m'arrête Jusqu'au bout de la nuit, tant que brille l'allumette Une dernière cigarette oh divine Une dernière cigarette oh divine Le sourire de l'ivresse un sourire Jusqu'au bout de la nuit, je sais que plus rien ne m'arrête Du soleil à minuit, je sais que plus rien ne m'arrête Jusqu'au bout de la nuit, à l'ombre des silhouettes L'inconnu dans les yeux Jusqu'au bout de la nuit, je sais que plus rien ne m'arrête Jusqu'au bout de la nuit, je sais que plus rien ne m'arrête Jusqu'au bout de la nuit, je sais que plus rien ne m'arrête Jusqu'au bout de la nuit, je sais que plus rien ne m'arrête Jusqu'au bout de la nuit, je sais que plus rien ne m'arrête Jusqu'au bout de la nuit, je sais que plus rien ne m'arrête