Comme elle est longue à mourir ma jeunesse, ma jeunesse dans mon coeur. Je ne l'ai jamais trahie ma jeunesse Qui me laisse à mon émoi et qui s'en va de moi Comme elle est longue à mourir cette rose, cette rose de la vie. La plus belle du jardin des folies Une rose, la dernière du jardin qu'on oublie Comme ils sont lourds à porter dans l'automne dans l'automne de la vie Ces rêves qui vont sombrer sans personne, sans personne pour les soigner Il faut se résigner Mais je regarde fleurir une rose, une rose du printemps Et je retrouve soudain quelque chose sous ma main Oui je sens le corps d'airain d'un jeune homme, d'un jeune homme Qui ne veut pas mourir