Ce sont les flammes d'une colère Qui viennent embraser le regard De l'éparpillement de mes frères Mes copains du "c'est pas trop tard" C'est une joie démesurée De faire les grandes découvertes De nos histoires sans passé De nos conneries recouvertes Notre fierté d'être sans haine Et de retourner au charbon En gueulant "les gars, faut qu'on s'aime Et le chemin sera moins long" Et c'est pas fini, et ça continue Vas-y patron, sers-moi un rêve Je te le paierai en fou rire Il est pas l'heure de la trêve On laissera pas nos poings mourir Si on fait la collecte des rires C'est pour préparer nos combats C'est parce qu'on sait pas trop quoi dire À part "regardez plus en bas" Et si on mélange nos pleurs Dans une mer d'amitié C'est qu'il nous reste un peu de peur Et qu'on a su la partager Quand de sublimes engueulades Viennent allumer le petit jour C'est la honte d'un monde malade Et c'est pour ça qu'encore on court Et c'est pas fini, et ça continue Vas-y patron, sers-moi un rêve Je te le paierai en fou rire Il est pas l'heure de la trêve On laissera pas nos poings mourir Et vos têtes en timidité Tellement que vous aimez les autres Pas besoin de vous imiter Parce que j'vous aime, c'est vous mes autres Quand la folie dévaste tout On voyage par petits bouts d'phrase Un tour de Terre en rien du tout C'est notre cafard qu'on écrase Quand on prend le temps de s'asseoir Au comptoir des "quand même contents" On s'dit que ça s'appelle l'espoir On s'dit qu'on a encore du temps Et que c'est pas fini, et que ça continue Vas-y patron, sers-moi un rêve Je te le paierai en fou rire Il est pas l'heure de la trêve On laissera pas nos poings mourir À l'attaque, à l'attaque À l'attaque, à l'attaque, à l'attaque