J'ai écrit des chansons comme on rencontre une femme Comme on croise le fer pour mieux se faire aimer J'ai brusqué, carressé, essayé de faire naître une flamme Dans la forge de mes doutes, j'ai fait fondre mes pensées Je crois encore aux sentiments Mon amour, que je t'aime Je noircirai ce papier blanc D'mon infini poème J'aurai mis du coeur à l'ouvrage De la sueur, parfois du sang Nourri mes rêves anthropophages De cicatrices, de cheveux blancs J'ai écrit des chansons pour séduire une femme Comme on baisse les armes pour se faire accepter Sans faux semblants, sans fausses pudeurs Sans craindre un retour de flammes Sans peur du lendemain, sans peur du temps passé Je crois encore aux sentiments Mon amour, que je t'aime Je noircirai ce papier blanc D'mon infini poème J'aurai mis du coeur à l'ouvrage De la sueur, parfois du sang Nourri mes rêves anthropophages De cicatrices, de cheveux blancs J'ai écrit cette chanson comme on pleure une femme Comme on pleure un ami qui n'a fait que passer Contre la montre, contre le vent, juste rallumer une flamme Qui à la dernière note se sera fait souffler Je crois encore aux sentiments Mon amour, que je t'aime Je noircirai ce papier blanc D'mon infini poème J'aurai mis du coeur à l'ouvrage De la sueur, parfois du sang Nourri mes rêves anthropophages De cicatrices, de cheveux blancs J'aurai mis du coeur à l'ouvrage De la sueur, parfois du sang Nourri mes rêves anthropophages De cicatrices, de cheveux blancs