Wa-Wa-Wakzem
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"C'est maintenant que ça s'danse", me disait un petit gars du Nord
"Arrête de le répéter", j'lui dis, "on va finir par le croire"
"Mais bien sûr" qu'il me répond, "pas question d'baisser les bras
Viens, on monte dans un wagon, puis tiens, on part faire un tour dans mon Lille
Là où les gens chantent même leurs pas qui vrillent"
Et alors, faut qu'ça cadence, on a glissé jusqu'à la gare sur des
"Qui vit bien dort bien, pense pas trop, la vie ça s'abuse, tu sais" (t'sais pas?)
T'as lu les Cafougnette, l'histoire d'un gars qui arrête pas d'vivre que des blagues
C'est un certain Bonnaffé qui l'a fait
(Un bouquin?) Non, le disque, si tu veux j'te l'passe
Merde, je l'ai oublié dans c'train (t'es con ou quoi?)
Alors j'ai réfléchi sur un truc que j'avais jamais, jamais vu
Et j'pense que les bonnes fées, il faut savoir s'les inventer
Puis surtout savoir c'que toi tu voudrais en garder
Moi c'est l'envie de m'exprimer
Ar'baiss'te, ar'lef'te
Et frotte ta bedaine contre la mienne, Philomène
Ar'baiss'te, ar'lef'te
Et frotte ta bedaine contre la mienne, contre la mienne
Quatre pas plus tard, toujours sur son Lille, on s'est ouvert une bonne bouteille de bonheur
En ouvrant la porte d'un bar de couleurs, va zen et prends pas peur
Y a des belges, y a des gitans, y a Mohamed (enfin des gens, quoi)
On va pas politiquer là-dessus
Ça existe des qui s'regardent l'âme, ses flammes, ses larmes, sans s'juger
Alors ceux qui parlent de ceux qui s'enferment et qui s'enferment aussi, ben qu'y s'la ferment
Ou qui s'apprennent à passer par-dessus ou à poser leur cul
Un pied vers l'aventure et l'autre c'est dans la tête que ça redémarre
On est resté toute l'après-midi assis à parler et quand on s'est quitté c'était
La tête ensoleillée de s'être connus et convaincus
Qu'y en a, au lieu d'parler, y feraient mieux d'laisser leur corps s'exprimer
Ar'baiss'te, ar'lef'te
Et frotte ta bedaine contre la mienne, Philomène
Ar'baiss'te, ar'lef'te
Et frotte ta bedaine contre la mienne, Philo-Philomène
Ar'baiss'te, ar'lef'te
Et frotte ta bedaine contre la mienne, Philomène
Ar'baiss'te, ar'lef'te
Et frotte ta bedaine contre la mienne, contre la mienne
Wakzem
Wakzem, Wakzem
On dirait quand même qu'y a des fois, qu'y a des gens qu'ont peur d'être heureux
Et comme le bon vin, ils attendent d'avoir bien vieillis pour s'déboucher
C'est la réflexion que j'me suis fait en prenant l'train qui quittait Lille direction (Paris)
Finalement y a des villes, y a des gens, y a de l'amour et puis y a l'temps d'se faire chier
Alors en attendant qu'le bon Dieu nous donner la notice
On glisse sur des bonheurs qui sont d'un rien
Des pieds, des mains et puis demain, et puis demain, et puis demain
Et puis demain, et puis demain, et puis demain (on verra bien)
Pour l'instant, j'pense que tu peux laisser ton corps s'exprimer
Ar'baiss'te, ar'lef'te
Et frotte ta bedaine contre la mienne, Philomène
Ar'baiss'te, ar'lef'te
Et frotte ta bedaine contre la mienne, Philo-Philomène
Ar'baiss'te, ar'lef'te
Et frotte ta bedaine contre la mienne, Philomène
Ar'baiss'te, ar'lef'te
Et frotte ta bedaine contre la mienne, contre la mienne
Wakzem
La dernière goutte, c'est pour l'grand caleçon
Merci beaucoup, (c'était très bien) à demain à demain, très bien
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