Les oiseaux qui voyagent en cage Recroquevillent leur amplitude Ils traînent derrière eux leur paquetage Pas moins cent mille mètres d'altitude L'horizon est un inconnu À qui ils demanderont asile Ils espèrent être les bienvenus Dans le costume de leur exil Et ils portent au fond de leur cœur Une poignée de sable du désert Ils sentent souvent son odeur En souvenir d'un bord de terre Les oiseaux qui voyagent en cage Chantent dans leur tête des légendes Avec de grands chevaux sauvages Qui repeuplent les No-Man's Land Ils chantent dans leur tête jusqu'au jour Où ils pourront, à haute voix Annoncer le compte à rebours De l'explosion de leur joie Et ils portent au fond de leur cœur Une poignée de sable du désert Ils sentent souvent son odeur En souvenir d'un bord de terre Les oiseaux qui voyagent en cage Soulèveront un jour la Terre Pour qu'elle dépasse les nuages De brume, de feu et de poussière Et qu'il ne reste que le soleil Et sa caresse sur leur peau Et qu'il ne reste que le soleil Et sa caresse sur leur peau Et ils portent au fond de leur cœur Une poignée de sable du désert Ils sentent souvent son odeur En souvenir d'un bord de terre ♪ Le soleil (le soleil)