Je faisais pousser dans tes rues une ribambelle de chansons Depuis des siècles, la voix toute nue, j'gagnais ma vie à ma façon Un jour t'as eu une drôle d'idée, tu as bagué tes troubadours Désormais il faut pour chanter une sorte de permis d'séjour Paris, je suis l'oiseau sans plume Celui qui a la chair de poule Parce qu'il a peur, parce qu'il s'enrhume Mais qui harangue, harangue les foules ♪ ♪ Tu m'as trahi et déplumé alouette, gentille alouette Tu n'm'as laissé que mon duvet en me jetant sous la tempête Je vois mes plumes sur tes chapeaux et j'les imagine dans ton cul Je laissais dessus tes plumeaux et je ne te reconnais plus Paris, je suis l'oiseau sans plume Celui qui a la chair de poule Parce qu'il a peur, parce qu'il s'enrhume Mais qui harangue, harangue les foules ♪ Toi qui me laisses battre de l'aile, flanquer de pauvres coups d'épée dans l'eau Lancer quelques regards au ciel et le trouver beaucoup trop haut Tu m'as peut-être cloué au sol mais tu n'me cloueras pas le bec Ma voix se faufile et s'envole même si c'est en claquant du bec Hé Paris Paris, je suis l'oiseau sans plume Celui qui a la chair de poule Parce qu'il a peur, parce qu'il s'enrhume Mais qui harangue, harangue les foules ♪ (J'ai fait des pains hein?) Ouais, alors, j'sais pas si, des fois on dirait qu'c'est des contretemps Des fois on dirait qu'c'est des contretemps Et des fois on voit qu'c'est un pain (ouais, ça s'entend) Apparemment non, parce que, ça serait des contretemps Ça serait au moment où y a un peu d'blanc et tout Mais bon, au début ça passait