Tu me parles de signe, du rire des enfants Du va-et-vient des souffles tièdes dans la nuque La saveur du risque, le parfum de la vengeance Du petit clic que fait mon cœur quand il s'allume Tu me parles des, "Si", de ce que ta vie serait Si on t'avait au moins donné ci ou donné ça Mais il y a se taire et voir un ami pleurer Tu parles des portes de l'autre monde dans les yeux d'un nouveau-né Cette confiance aveugle qu'il t'accorde quand tu le tiens Pour lui, vous ne faites qu'un, il n'a même pas soupçonné Qu'il habite un corps à part et différent du tien Tu parles des grandes œuvres, de tous les génies, et du chiffre 27 De ces zones habitables dans les milliards de galaxies lointaines Mais le chant des baleines Tu n'en parles jamais Le chant des baleines Vous n'en parlez jamais Tu me dis tous les plus grands rêves Ce qu'ils dévoilent Ceux qui atteignent l'inaccessible étoile Qu'il y a ceux qui croient qu'en tout ce qu'ils voient Et ceux qui peuvent voir ce en quoi ils croient Tu me dis tous ces putains de grands hommes qui ont marqué l'histoire Et ces 1000 et une fin qu'on nous prédit et qu'on ne mérite pas (pas sûr) Mais le chant des baleines Ça, tu n'en parles jamais Ce foutu chant des baleines Pourquoi personne n'en parle jamais? Yeah Et toi tu me réponds que si j'étais un sage Pour moi, le silence devrait être le plus beau son Oui, mais pour un con, un homme de mon étage Il y en a peut-être qui sonnent mieux ou beaucoup plus profond Me demande pas pourquoi ce foutu chant me fascine Et puis va savoir ce que j'étais dans une autre vie Pourquoi depuis môme, je suis attiré par les abysses? Je sais pas, moi, tout est possible Peut-être qu'elles allient Douceur et grandeur Peut-être qu'elles habillent Ce désert bleu de splendeur Ou peut-être qu'elles dansent Même quand je tombe Peut-être qu'elles portent l'élégance Celle qui manque à ce monde