De la fleur qui se cueille Je choisis le parfum Du baiser qui m'est fait Le souffle que je ressens De la foule anonyme Le regard de chacun De ce que l'on me donne La main qui me le tend ♪ Il n'y a de vrais trésors Que de ne pas en avoir De chemin qui rend plus fort Que ce qui nous en sépare Et même du dénuement Savoir se détacher Et ne pas s'en réjouir Se garder du plaisir De l'ultime vanité De ne rien posséder ♪ Du froid qui me saisit Je retiens la douceur Des mots qui s'entremêlent Le son de la prière De la flamme, des bougies L'infini d'une lueur De la nuit qui m'entoure Les ombres qui m'éclairent ♪ Il n'y a de vraies richesses Que de savoir s'en défaire Et de plus belle faiblesse Que de perdre ses repères Et même du dénuement Savoir se détacher Et ne pas s'en réjouir Se garder du plaisir De l'ultime vanité De ne rien posséder Et même du dénuement (et même du dénuement) Savoir se détacher (savoir se détacher) Et ne pas s'en réjouir (et ne pas s'en réjouir) Se garder du plaisir (se garder du plaisir) De l'ultime vanité De ne rien posséder (de ne rien posséder) Et même du dénuement