C'est dans les rêves que les hommes s'en vont Vers d'autres horizons que la voie de leurs ombres C'est dans les songes que ses ombres s'assombrent Devant tant de monstres et de demi misères Un voyage voyageable si les voiles de mon char Voudrait bien surseoir au vent de la bise Une valise invisible un boulet de canon Bien plus gros qu'un ballon envoyé sur la touche Tu peux partir Tu peux vivre libre ta vie d'amour Voilà les dires Les doux désirs de ma mère d'amour C'est dans les latrines que les mômes se plaignent Soupirent et geignent de ne peu pouvoir vivre C'est dans les cuisines que l'on forge des plats Qui font des petits plats d'un étain bien tendre Une terrible tornade ou d'humaines cascades Dévalent par vague dévalent les étages. Une croisade incroyable ou peuples barbares Et châteaux tartares défient le diable Tu peux partir Tu peux vivre libre ta vie d'amour Voilà les dires Les doux désirs de ma mère d'amour C'est dans les rêves que les astres s'élèvent Une école sans élèves aux problèmes insolubles C'est dans les sous-caves que gisent les braves Qui inspectent les zouaves et insectes insipides Une vie invivable où succèdent bipèdes Et piètres acerbes vers le fond de mon âme Demain il fera beau je le veux, je le vaux Demain il fera jour pour toujours ineffable Tu peux partir Tu peux vivre libre ta vie d'amour Voilà les dires Les doux désirs de ma mère d'amour