Mes lèvres sont mortes d'ivresse Embrasées dans un tourbillon Carillonnant plein de promesses Sans confettis et cotillons Alors que tout autour de moi Semblait vibrer, tourbillonner Dans des éclats d'or et ingrats Mes lèvres se sont desséchées Je les avais brûlées pour toi Fardées de rouge et puis d'étoiles Amassées, cachées sous mon voile A l'aube en te croyant mon roi Mes lèvres sont mortes à minuit Mes lèvres sont mortes d'ivresse Embrasées dans un tourbillon Carillonnant plein de promesses Sans confettis et cotillons Bien sûr tu m'avais prévenue Venant auprès de moi que toi Tu ne te mettrais pas à nu Que tu venais par désarrois Mais tes mains tu me les tendais Tes mains trop grandes et tes doigts d'or Je les ai laissé me serrer Ils sont à la taille de mon corps Mes lèvres sont mortes à minuit Mes lèvres sont mortes d'ivresse Embrasées dans un tourbillon Carillonnant plein de promesses Sans confettis et cotillons Quand dans ta nuit tu m'as couchée C'est à ma bouche que tu pressais Ta tête lourde et ta douleur J'étais ton ange ta douceur Veilleuse de nuit j'ai posé Mes doigts sur tes yeux enfoncés Car je les sentais exploser Tes yeux au creux de ta pensée Mes lèvres sont mortes à minuit Mes lèvres sont mortes d'ivresse Embrasées dans un tourbillon Carillonnant plein de promesses Sans confettis et cotillons Ton ange dans ce tourbillon Me rêvait, comme ses lèvres ont pris feu Elles brûlaient pour le réveillon Mes lèvres sont mortes à minuit Dans une brèche de tes yeux Mes lèvres sont mortes à minuit Au premier son du carillon Dans les douze coups ont réduit En une pluie de cotillons Mes lèvres sont mortes à minuit Mes lèvres sont mortes à minuit