Tu n'as pas connu ce temps J'aimais l'amour sous toutes ses flammes J'aimais l'Enfer pour ses tourments En gros, j'aimais les femmes Pour qu'à tout prix je me sente vivre Il me fallait de l'aventure Un peu comme y en a dans les livres Des joies intenses et des fractures Fallait toujours que ça change Jupe fendue, chemise de nuit À chaque conquête, j'étais aux anges Et puis très vite, venait l'ennui Fallait tout l'temps qu'ça éclabousse J'voulais la pulpeuse et la liane La brune, la blonde, la bleue, la rousse Jusqu'au buste de Marianne Et puis, un jour Je suis devenu monogame Depuis ce jour Parce que tu es toutes les femmes Tu es la fille, tu es la mère La thérapeute, sa patiente La cinglée et la guerrière Le réconfort et la tourmente Tu es la coupable et la juge Les lions, le clown et le public Tu es ma force centrifuge Quand je tourne en rond dans mon cirque Mon amoureuse amie Je suis un bateau sur cales Qui fait relâche de ses tsunamis Un frêle esquif à l'escale Jeter ta toile "Les Sublimes" De ce dieu qui n'existe pas Sisyphe s'est vautré dans l'abîme Mais il remonte pas à pas Et puis, un jour Je suis devenu monogame Depuis ce jour Parce que tu es toutes les femmes ♪ Et puis, un jour Je suis devenu monogame Depuis ce jour Parce que tu es toutes les femmes