La lumière danse à travers les feuilles Mais pourquoi donc as-tu le cœur en deuil? Pourquoi cette amertume Qui te désallume? De l'aube à la lune ton dieu te câline Pour te dealer des produits, des machines Qui effacent le spleen Et le temps qui file Tu te laisses aller dans le courant Tu te laisses flotter, c'est tellement Tellement tentant Tellement facile et pourtant L'âge d'or n'est pas loin, il est là, A portée de ta main tu le vois La danse à chaque pas Vergers, fruits lourds Sourires d'amour Chant des guitares Cœur plein d'espoir Mais toi, tu n'en veux pas Pourtant la beauté, la grâce, Tu les pressens quand elles passent Quand elles te frôlent dans une brume de parfum L'âge d'or n'est pas loin, il est là, A portée de ta main tu le vois Mais toi tu n'en veux pas Quand les trompettes ont fait s'écrouler les murs Tu croyais trouver le royaume d'Arthur Mais tu ne devines Que des ombres et des ruines Dans ta vieille carrière abandonnée Des milliers de 4/4 tordus, rouillés Et des phares dans la bruine Qui les illuminent. Dans le tunnel, plus de sortie Et partout ça crie, ça geint, ça gémit, Et comme tout le monde tu pleures Sur ton malheur, et pourtant L'âge d'or n'est pas loin, il est là, A portée de ta main tu le vois La danse à chaque pas Vergers, fruits lourds Sourires d'amour Chant des guitares Cœur plein d'espoir Mais toi, tu n'en veux pas Pourtant la beauté, la grâce Tu les pressens quand elles passent Quand elles te frôlent dans une brume de parfum L'âge d'or n'est pas loin, il est là, A portée de ta main tu le vois Alors Fais donc un pas Alors Fais donc le pas